Dans un article publié dans « The Journal of American Medecine Association » - JAMA – une équipe de chercheurs montre qu’après 50 minutes d’utilisation du téléphone, on observe, dans la partie du cerveau proche de l’antenne du téléphone, une modification de l’activité cérébrale.
Nora D. Volkow et ses collègues de l’Institut national de la santé de Bethesda (USA) ont conduit, entre janvier et décembre 2009, une étude sur 47 participants volontaires qui ont été exposés aux rayonnements d’un téléphone portable placé sur l’oreille droite ou sur l’oreille gauche. Ils ont alors mesuré les effets de l’exposition sur le métabolisme du glucose cérébral et la croissance des effets corrélée à l’augmentation des niveaux d’exposition.
Les résultats ont en effet montré que les régions du cerveau réputées pour être les plus exposées étaient aussi celles où étaient observé la plus forte augmentation du métabolisme du glucose. Pour les chercheurs « ces résultats prouvent que le cerveau humain est sensible aux effets des radiofréquences » même si les mécanismes qui peuvent affecter le métabolisme du glucose cérébral demeurent largement inconnus. »
Comme tous les autres résultats de recherche, ces résultats ne suffisent pas à eux seuls à clore définitivement la question des effets sanitaires de la téléphonie mobile. Ils constituent une pierre de plus à l’édifice déjà impressionnant des résultats préoccupants.
Combien en faudra-t-il encore pour faire agir nos dirigeants dont l’immobilisme, qui ne profite qu’aux opérateurs, est de plus en plus coupable.
Ref. : Nora D. Volkow and al., « Cell phone use may have effect on brain activity, but health consequences unknown », JAMA, Feb. 2010.
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