Retenir 16 noms sur une liste de 281 présente toujours un caractère largement arbitraire. Il est bien évident que l’espoir ouvert par les dépôts de candidatures va donner lieu à de fortes frustrations.

Nous savions, pour notre part, que, vu la somme consacrée à cette opération, celle-ci ne serait à la hauteur ni des attentes ni des enjeux tant sanitaires que sociétaux de ce dossier. Elle a cependant permis d’évaluer l’implication des élus locaux et leur volonté de sortir du statu quo.

Elle doit maintenant contribuer à démontrer que notre revendication d’abaissement des valeurs limites d’exposition dans les lieux de vie et de travail à 0,6 V/m est tout à fait réalisable, même si elle suppose de revoir, dans un certain nombre d’endroits les configurations existantes.

Nous serons donc particulièrement attentifs à :

 la définition des protocoles de modélisation et d’expérimentation ;
 le respect du calendrier afin que les résultats puissent être pris en compte au moment du débat sur le projet de loi « Grenelle 2 » ;
 la recherche de solutions techniques alternatives sur au moins un site.

En effet, il a été acté, hier, qu’à notre demande – laquelle a été soutenue par l’ANFR –, était retenue une phase d’études de configurations alternatives sur au moins un site. Il s’agit là pour nous d’une phase essentielle de l’expérimentation car nous savons tous qu’un certain nombre d’installations sont particulièrement mal conçues et mal placées et qu’à configuration constante aucune solution favorable pour les riverains ne pourra être trouvée.

Beaucoup d’interrogations encore ! beaucoup de travail à faire !

Les 16 villes retenues