Les associations Priartem et Agir pour l’environnement, invitĂ©es Ă cette confĂ©rence de presse en reconnaissance du travail de partenariat accompli pour aboutir Ă ce texte, ont pu y intervenir pour, notamment, fĂ©liciter et remercier les huit parlementaires pour cette initiative qui marque une Ă©tape importante dans la progression du dossier de la tĂ©lĂ©phonie mobile et de sa reconnaissance comme question de santĂ© publique.
Les dĂ©putĂ©s co-dĂ©positaires de la proposition de loi "relative Ă la rĂ©duction des risques pour la santĂ© publique des installations et des appareils de tĂ©lĂ©phonie mobile" ont prĂ©sentĂ©, hier, Ă la presse, les grandes lignes de cette proposition et les motifs qui les ont guidĂ©s dans sa rĂ©daction et sa prĂ©sentation. Ils ont d’abord insistĂ© sur le caractère exceptionnel que constitue la prĂ©sence de dĂ©putĂ©s Ă©manant de toutes les sensibilitĂ©s reprĂ©sentĂ©es Ă l’AssemblĂ©e Nationale dans la liste des co-dĂ©positaires.
Ils ont soulignĂ© qu’ils se situaient bien dans leur rĂ´le de lĂ©gislateurs : leur objectif est de rĂ©tablir, par la loi, l’Ă©quitĂ© entre les citoyens que les traitements locaux, par la signature de charte ou la prise d’arrĂŞtĂ©s municipaux, ne peuvent garantir ; ce rĂ©tablissement doit se faire en application du principe de prĂ©caution aujourd’hui inscrit dans notre constitution. Ils se veulent d’ailleurs des "pĂ©dagogues du principe de prĂ©caution" d’autant qu’ils constatent que, depuis des dĂ©cennies, face Ă l’incertitude scientifique, les gouvernements successifs ont dĂ©cidĂ© de s’abstenir d’agir. "Après le scandale de l’amiante, nous serions coupables si nous n’intervenions pas", ont-ils soulignĂ©. InterrogĂ©s sur le choix de la valeur limite d’exposition Ă 0,6 v/m (Article 1er, Titre 1er), ils ont rĂ©pondu qu’ils avaient tenu compte des rĂ©sultats des recherches les plus rĂ©centes et, tout particulièrement, de l’Ă©tude hollandaise de TNO. A un journaliste qui affirmait que le 0,6 v/m n’Ă©tait pas justifiĂ© scientifiquement, ils ont fait remarquer que les valeurs actuellement en vigueur – de 41 Ă 61 v/m en passant par 58 v/m, pour respectivement le 900MHz, l’UMTS et le 1800 Mhz - ne l’Ă©taient certainement pas plus et que, face aux incertitudes actuelles, il Ă©tait nĂ©cessaire d’assurer le maximum de protection des populations tout en permettant Ă la tĂ©lĂ©phonie mobile de fonctionner.
Pour ces huit dĂ©putĂ©s, cette loi vise Ă©galement Ă introduire de la transparence dans ce dossier oĂą sont en jeu la santĂ© publique et l’environnement paysager. De la transparence, tout d’abord, dans le processus rĂ©glementaire d’installation des rĂ©seaux de tĂ©lĂ©phonie mobile. Ils ont ainsi insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de rĂ©introduire la procĂ©dure obligatoire de permis de construire pour toutes les implantations d’antennes, de rĂ©duire la durĂ©e des baux… De la transparence ensuite dans la dĂ©finition des programmes de recherche et dans la diffusion des rĂ©sultats de ces recherches. Il a ainsi Ă©tĂ© souvent question, lors de cette confĂ©rence, de l’indĂ©pendance de l’expertise ainsi que de la prise en compte des prĂ©occupations citoyennes dans le lancement des programmes de recherche.
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