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Troisième Journées parlementaires Santé-Environnement sur les champs électromagnétiques :
 A quand l’application du principe de précaution ?
par Priartem et Agir pour l’Environnement
Communiqué de presse du 07 décembre 2005, co-signé avec Agir pour l’Environnement

Paris, le 07 décembre 05 : La controverse scientifique entourant le développement de la téléphonie mobile, longtemps muselée en France par un quartette de « scientifiques  », militant pour la cause de l’absence de risque, doit désormais pouvoir s’exprimer publiquement et se traduire dans les actes politiques.

A l’occasion des 3ème journées parlementaires Santé-Environnement consacrées aux champs électromagnétiques, Agir pour l’Environnement et Priartém espèrent que les parlementaires sauront prendre leur responsabilité àl’égard d’une technologie dont les conséquences sanitaires sont de plus en plus visibles. Les associations espèrent que les parlementaires exprimeront explicitement leur soutien àl’égard de la proposition de loi relative àl’encadrement du développement de la téléphonie mobile, déposée en juillet dernier.

Il y a, en effet, urgence àagir. Après les deux cas de cancers du cerveau chez de jeunes enfants scolarisés dans un groupe scolaire exposé aux rayonnements d’une antenne, àRuitz, dans le Pas de Calais, révélés par la presse la semaine dernière, les associations viennent, de nouveau, d’être alertées sur un nouveau cas de tumeur cérébrale chez une petite fille de quatre ans qui réside dans un appartement situé directement sous une antenne et qui fréquente une école exposée àcette même antenne, àTulle en Corrèze. Agir pour l’Environnement et Priartém appellent toutes les autorités locales et nationales àfaire pression sur l’opérateur pour que le site soit immédiatement désactivé avant d’être démonté et àdiligenter, sur ce site également, une enquête sanitaire. Va-t-il falloir que de tels drames d’enfants se multiplient pour que l’on sorte de la posture officielle du déni a priori. Si personne ne peut affirmer aujourd’hui que les antennes sont la cause de ces pathologies qui se répètent, personne ne peut, a fortiori, affirmer le contraire. L’hypothèse d’une présomption de causalité se renforce avec la multiplication des cas et l’argument du hasard, avancé par l’INVS pour expliquer la concentration de cas de cancers du tronc cérébral chez des enfants fréquentant un groupe scolaire surmonté d’antennes-relais àSaint-Cyr l’Ecole se fait de moins en moins recevable.

Face àces cas, une poignée d’"experts", sourds aux signaux qui leur sont donnés privilégie encore et toujours l’attentisme irresponsable àl’application du principe de précaution. L’incertitude scientifique ne peut, en ce domaine, servir de caution àl’inaction. A fortiori lorsque le développement de l’UMTS (technologie pour l’exploitation de laquelle, Agir pour l’environnement et Priartém demandent un moratoire) risque encore de venir aggraver ces effets.

En dehors de l’incertitude savamment orchestrée par les « experts scientifiques  » de l’AFSSE, actuellement soumis àune double enquête administrative de l’IGAS / IGE, Agir pour l’environnement et Priartem exigent la mise en place urgente d’une expertise indépendante et contradictoire.

Cette question de l’expertise est d’autant plus fondamentale qu’elle sert de fondement aux politiques des pouvoirs publics. C’est ainsi que, encouragé par le silence des « experts officiels » de l’AFSSE, l’attentisme des pouvoirs publics permet une diffusion de portables àdestination de jeunes enfants. Agir pour l’Environnement et Priartém réclament l’interdiction immédiate de la vente des portables aux enfants âgés de moins de 14 ans. Les associations réclament également le lancement d’une grande campagne de sensibilisation àdestination des usagers du portable afin d’en limiter le recours aux cas les plus exceptionnels. Elles réclament encore l’interdiction de toutes les campagnes lancées par les opérateurs visant àaccroître encore et toujours le temps d’utilisation du portable, alors même que cet usage, dans de mauvaise condition de réception ou pendant de longue période, a ou aura un impact indéniable sur la santé humaine.

Stéphen KERCKHOVE,
Délégué genéral d’Agir pour l’Environnement
 

Jeanine LE CALVEZ, 
Présidente de Priartém


 
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