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Wifi dans les trains Ă grande vitesse : une fuite en avant ?
par Priartem et Agir pour l’Environnement
Lettre ouverte Ă l’attention de Monsieur le prĂ©sident de la SNCF datĂ©e du 16 mai 08

Paris, le 16 mai 2008 : La SNCF, actionnaire majoritaire du capital social de Thalys International vient d’annoncer la gĂ©nĂ©ralisation progressive des connexions Wifi Ă bord des trains Ă grande vitesse THALYS.

Agir pour l’environnement et Priartem dĂ©plorent cette dĂ©cision prise sans aucun souci de santĂ© publique alors que sa mise en Ĺ“uvre va entraĂ®ner un accroissement important de l’exposition des usagers des transports publics aux champs Ă©lectromagnĂ©tiques.

Les associations rappellent que plusieurs Ă©lĂ©ments auraient dĂ » inciter la SNCF Ă la plus grande prudence. Le train est un lieu clos qui fait cage de Faraday, ceci augmentant sensiblement l’exposition du public. De plus, pour assurer une connexion ininterrompue, trois gammes de frĂ©quence seront utilisĂ©es : l’UMTS, le satellite et le Wifi. Au moins pour la première de ces gammes, le contexte de grande vitesse est un facteur aggravant de pollution Ă©lectromagnĂ©tique. En effet, comme le rappellent les autoritĂ©s publiques françaises lorsqu’elles conseillent aux utilisateurs de portables d’éviter les communications en dĂ©placement, le mouvement est promoteur d’une exposition plus importante puisque l’outil connectĂ© (ordinateur ou portable) envoie rĂ©gulièrement un signal pour trouver l’antenne ou la borne la moins Ă©loignĂ©e. A 300 km/h, il y a tout lieu de craindre une exposition forte des utilisateurs eux-mĂŞmes mais Ă©galement de l’ensemble des usagers. Or, chaque usager a le droit d’exiger que le service public de transport lui assure les meilleures conditions de sĂ©curitĂ©, l’exposition passive Ă une source de pollution qu’il n’a pas choisie est contraire Ă ce droit. C’est pourtant sur la base de celui-ci que la SNCF a proscrit la cigarette de ses rames. Maintenant qu’il n’est plus exposĂ© Ă la cigarette de ses voisins, l’usager doit-il ĂŞtre victime d’une autre pollution environnementale qui pour ĂŞtre moins visible, moins perceptible, n’en est pas moins tout aussi invasive.

Les associations constatent une fois encore que l’idĂ©ologie du sans-fil pousse certaines entreprises, fussent-elles publiques, Ă gĂ©nĂ©raliser une technologie sans tenir compte, le moins du monde, des consĂ©quences sanitaires potentielles.

Elles demandent aux responsables de la SNCF de privilégier le principe de précaution àtoute fuite en avant technologique et de surseoir àtoute généralisation du Wifi dans les rames des trains àgrande vitesse.

Contact presse :

- Janine LE CALVEZ – PrĂ©sidente de PriartĂ©m - TĂ©l. 0142478154

- StĂ©phen KERCKHOVE – DĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral d’Agir pour l’Environnement - TĂ©l. 0140310299

Mots-clés associés à cet article : Wifi
 
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