Avril 2012. Le Conseil de Quartier N°2 (CQ2) découvre fortuitement le projet d’ installation d’un pylône relais SFR
derrière la chapelle Ă La Grande Escoure et prend contact avec l ’Ă©lue en charge de la coordination des Conseils de
quartier. Conformément à son rôle de représentation des habitants du quartier, il demande une réunion de concertation
pour information.
Juillet 2012. Cette réunion (en comité restreint) est organisée à la Mairie annexe de Lacanau Océan. Peu
d’informations techniques prĂ©cises sur les distances d’ Ă©missions des ondes, leurs puissances, le nombre des paraboles,
les distances Ă respecter par rapport aux habitations etc. L’Ă©lue en charge des Conseils de Quartier assure qu’il n’y a pas
de danger « car le pylĂ´ne sera Ă plus de 300 mètres des habitations  »â€¦ Le CQ 2 ayant au prĂ©alable obtenu le plan
cadastral du terrain municipal, conteste la pertinence du lieu d’implantation prĂ©vu et demande que le pylĂ´ne soit placĂ©
au point le plus loin Ă©loignĂ© des habitations. L’Ă©lue en charge du dossier s’engage Ă Ă©tudier avec le Maire la possibilitĂ©
de revoir l’emplacement… Suite à cela, le CQ2 demande communication du dossier technique. À la lecture des
documents, il relève des incohérences : le positionnement de l’emplacement du pylône est différent selon les plans
prĂ©sentĂ©s ; la distance dite de sĂ©curitĂ© vis-Ă -vis des habitations annoncĂ©e par la mairie Ă©tait d’ environ 300 mètres des
habitations mais le CQ2 constate que les premières habitations sont en réalité à environ 116 mètres du pylône. Afin
d’éclaircir tous ces points, il demande une réunion publique. La mairie accepte et la date du 18 juillet est retenue. A
fin de prĂ©parer cette rĂ©union, le CQ2 a pris contact avec l’association nationale PRIARTEM, spĂ©cialisĂ©e sur la
problématique des radiofréquences et en particulier des antennes relais de téléphonie mobile, pour obtenir des
informations concrètes, objectives et indépendantes des instances municipales. Il a également sollicité des habitants du
quartier ayant des connaissances dans le domaine des réseaux téléphoniques.
18 juillet 2012. Le CQ 2 rappelle l’historique de la situation. La mairie est reprĂ©sentĂ©e par l’agent chargĂ© de
l ’Ă©laboration du dossier et l’Ă©lue rĂ©fĂ©rente. Celle-ci expose la raison du projet d’implantation du pylĂ´ne ; le technicien
précise la hauteur du pylône, sa couleur et le lieu choisi...
Le CQ2 prĂ©sente sur Ă©cran le projet de SFR mais ne peut poser ses questions, la rĂ©union ayant Ă©tĂ© perturbĂ©e par le fait que la mairie contestait la prĂ©sence d’un intervenant extĂ©rieur. Il a cependant expressĂ©ment demandĂ© Ă ce que l’emplacement prĂ©vu soit abandonnĂ© car trop près des habitations. L ’Ă©lue a, quant Ă elle, souhaitĂ© faire un bref sondage dans l’assistance en posant la question suivante : « ĂŠtes-vous favorable au projet d’installation d’un pylĂ´ne relais permettant un plus grand confort d’utilisation des tĂ©lĂ©phones mobiles avec une couverture plus large ?  » VoilĂ ce qui s’appelle un sondage neutre ! L ’assistance, au moins, Ă©tait renseignĂ©e quant aux intentions vĂ©ritables de la mairie... Ă€ la demande du CQ2, l’Ă©lue s’engage Ă ce que le lieu d’implantation soit rĂ©examinĂ© ; mais elle prĂ©cise que l’Ă©ventuelle nouvelle proposition devra avoir reçu l’accord de SFR ( les Ă©lus Ă©tant – comme chacun sait – libres de leurs dĂ©cisions... !)
Suite Ă cette rĂ©union, le CQ2 est informĂ© de la crĂ©ation d’un collectif des habitants du secteur de La Grande Escoure et Longarisse  », opposĂ© Ă la mise en place du pylĂ´ne SFR Ă moins de 500 mètres des habitations : le Collectif Antenne La Chapelle.
25 aoĂ »t 2012. Le CQ2 Ă©crit au Maire pour que soit dĂ©veloppĂ© « le travail de rĂ©flexion au sujet du projet de pylĂ´ne SFR ,
[afin]de répondre à la demande d’amélioration de réception du réseau téléphonique, tout en assurant le principe de
prévention pour la santé des habitants en respectant la distance de sécurité conseillée ( plus de 500 mètres des
habitations ) par rapport aux ondes nocives et pour Ă©viter la dĂ©valuation des propriĂ©tĂ©s  ». Il propose une base de
travail en 3 points pour trouver « un terrain municipal situé à plus de 500 mètres des habitations, un moyen d’accès au
pylĂ´ne ( chemin, route, autre … existant ) [et] une alimentation au rĂ©seau EDF Ă proximitĂ© du pylĂ´ne  ».
Après vĂ©rifications auprès du service municipal du cadastre, le CQ2 propose en particulier « l’implantation du pylĂ´ne sur ou au bord de la route pare feu reliant la route du Porge Ă la maison forestière du Lion situĂ©e près de la piste cyclable, Ă plus de 500 mètres de la route du Porge, Ă plus de 500 mètres du centre de loisirs « La Husclade  » et [Ă ]plus de 500 mètres des habitations ».
Enfin, le Conseil de quartier rappelle au Maire que l’ O.M.S. prĂ©conise 0.6 volt/mètre pour le niveau de champ autorisĂ© autour des antennes relais et s’interroge sur la rĂ©alitĂ© de la pollution Ă©lectromagnĂ©tique qu’engendrerait l’implantation du pylĂ´ne, au regard de la rĂ©glementation française en matière de radiotĂ©lĂ©phonie et du contenu du projet de l’opĂ©rateur.
Septembre 2012. L’Ă©lue en charge du dossier informe le CQ2 qu ’elle a appris tardivement que SFR serait venu sur le terrain pour Ă©tudier un autre emplacement et qu ’elle n’ a, de ce fait, pas pu le prĂ©venir... Dommage, le CQ2 aurait aimĂ© ĂŞtre prĂ©sent ! Le 29 septembre, le Collectif Antenne La Chapelle demande par Ă©crit un rendez vous au Maire afin de lui remettre une pĂ©tition : Cette demande n’a pas reçu de rĂ©ponse.
27 juin 2013. RĂ©union du Conseil municipal. Deux membres du CQ 2 y assistent. L’Ă©lue en charge du dossier prĂ©sente
un rapport prĂ©cisant qu’ un nouvel emplacement est proposĂ© par SFR... depuis septembre 2012 ! Le CQ2 n’ avait pas Ă©tĂ©
informĂ©. En outre, elle prĂ©sente une convention entre la mairie et l’opĂ©rateur, laquelle est soumise au vote des
conseillers municipaux et adoptĂ©e. LĂ encore, le CQ2 n’avait pas Ă©tĂ© informĂ©.
A la question d’ un conseiller concernant le courrier du collectif le maire rĂ©pond que ce courrier est sans valeur car non envoyĂ© en lettre recommandĂ©e avec AR donc il n’ y a pas lieu de rĂ©pondre et que de ce fait il n’ a jamais eu connaissance de la pĂ©tition.... Il s’en est suivi des courriers de contestation du CQ2 (5 juillet) et du Collectif (6 juillet), auxquels le Maire n’a pas davantage trouvĂ© utile de rĂ©pondre !
En date du 6 juillet 2013
le collectif antenne la chapelle
a envoyé à Mr le Maire une lettre recommandée
avec accusé de réception comprenant la pétition
qu’ il avait refusĂ© de recevoir en ne rĂ©pondant pas
Ă la lettre du 28 septembre 2012 lui demandant
un rendez vous pour lui remettre la pĂ©tition. L’ accusĂ© de rĂ©ception a Ă©tĂ© reçu par le collectif
mais pas de réponse du Maire pour autant.
6 aoĂ »t 2013. Le Collectif envoie un courrier au Conseil de Quartier pour lui demander d’ intervenir
auprès de la Mairie pour organiser une réunion tripartite ( Mairie, CQ2 et Collectif ). Le CQ 2 a transmis la demande,
restĂ©e sans rĂ©ponse Ă ce jour, 25 aoĂ »t 2013.
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