Venez exprimer en face à face votre mécontentement aux représentants de Free qui veut encore implanter des antennes relais à quelques dizaines de mètres d’une école élémentaire.
Réunion publique (voir pièce jointe) : mardi 2 décembre à 19h, Salle des Mariages - Mairie du 11è arrondissement - Place Léon Blum 75011 Paris.
Rappel :
Les ondes électromagnétiques générées par ces antennes font l’objet depuis plusieurs années de mises en garde dans de nombreux pays et plus de 3000 études scientifiques (Rapports Bioinitiative 2007 et 2012) renforcent la certitude de leur impact et de leur nocivité.
Plusieurs autorités officielles ont également pris position, et au plus haut niveau des autorités médicales le 31 mai 2011, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), agence de l’Organisation Mondiale de la Santé (l’OMS), a classé les ondes électromagnétiques comme pouvant être cancérigènespour l’être humain.
Le Conseil de l’Europe a adopté, le 27 mai 2011, la résolution 1815 qui recommande aux gouvernements européens d’établir une VLE (Valeur Limite d’Exposition) conformément au principe de précaution, ne dépassant par 0,6 V/m en intérieur, et de le ramener à moyen terme à 0,2 V/m.
Le principe de précaution est inscrit dans la Constitution française depuis 2005, et dans son rapport d’octobre 2009, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail énonce que : « Le principe de précaution est destiné à prendre en charge des situations où le risque, compte-tenu des connaissances du moment, n’est pas avéré mais seulement suspecté » et souligne que « Rien n’est donc plus éloigné de la démarche de précaution que le fait d’attendre d’obtenir des certitudes scientifiques au sujet d’une menace pour adopter des mesures visant à la prémunir ».
Les problèmes de santé peuvent être : des perturbations du sommeil, acouphènes, vertiges, des perturbations du système immunitaire sont répertoriés médicalement comme « syndrome des micro-ondes ». Des pathologies plus lourdes peuvent se déclarer comme les cancers du cerveau, les cancers du tronc cérébral chez des enfants en bas âge, les neurinomes de l’acoustique, leucémies, cancers du système endocrinien, des maladies auto-immunes et des maladies neurodégénératives.
Les principales compagnies mondiales de réassurance sont bien conscientes de la situation puisque, depuis 2000, elles ne couvrent plus les risques sanitaires liés aux émissions de champs électromagnétiques.
Une conférence citoyenne initiée par Bertrand Delanoë a demandé à la Ville de Paris de fixer la VLE à 0,6 V/m. Le Conseil de Paris a ensuite voté à l’unanimité de fixer la VLE à 0,6 V/m. Les dispositions prises, depuis, par la mairie de Paris sont malheureusement en contradiction totale avec ces prescriptions.
La charte de la téléphonie mobile de la ville de Paris signée le 13 décembre 2012 avec les 4 opérateurs fixe la VLE à 5 V/m (antennes 2G et 3G) et à 7 V/m (antennes 4G), ne tient absolument pas compte de la santé publique des Parisiens puisque même si ces valeurs sont inférieures aux normes nationales (41 V/m, 58 V/m ou 61 V/m selon les fréquences pour assurer la compatibilité avec les installations électriques [aucun rapport avec l’être humain]) ces valeurs sont 10 fois supérieures à celles recommandées par le Conseil de l’Europe !
Mathias Goldstein, Coordinateur Paris Priartem
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